Il est l’un des Loups à avoir tout connu avec la RAAL : la D1, la relégation au troisième échelon national ainsi que la renaissance des quatre lettres magiques. Dix ans après son départ de La Louvière, Benoît Ladrière a retrouvé sa tanière.
Cet été, une figure bien connue du Tivoli a intégré le groupe de Frédéric Taquin. En provenance de Châtelet-Farciennes, en D1 amateurs, Benoît Ladrière a décidé de revenir vers son premier amour : la RAAL La Louvière. « C’est un retour aux sources. Après avoir été formé à Anderlecht jusqu’à mes 17 ans, j’ai posé mes valises à la RAAL. C’est d’ailleurs avec le matricule 93 que j’ai joué mon premier match en D1, lors de la saison 2005-2006. »
Une carrière riche en anecdotes
En dépit de la culbute du club en D3, Ladrière est resté fidèle à La Louvière durant deux années supplémentaires. Alors qu’il contribuait au maintien de la meute en D3 à l’issue de l’exercice 2006-2007, il a été l’artisan de la plus belle saison du club, avant la disparition du matricule 93, le 27 juin 2009.
Après La Louvière, c’est au plus haut niveau que le Loup a poursuivi sa carrière en passant notamment par La Gantoise, Tubize, Waasland-Beveren et Avellino, pour ensuite retrouver les divisions inférieures, à Maasmechelen, Pepingen et Châtelet-Farciennes. Après de nombreuses péripéties et des belles (et moins belles) anecdotes, Benoît Ladrière est de retour au pays, sur ses terres. « J’ai envie de me poser, de m’engager pour du long terme. Je suis conscient que la RAAL est le club dont la marge de progression sera la plus grande. »