Libertiaux, héros malheureux de RAAL – Jette

Face à Jette, il aurait pu être l’un des héros de la soirée. Malheureusement, l’issue du match en a décidé différemment. En dépit du penalty qu’il a détourné en première période, Clément Libertiaux a vécu, à l’instar de ses coéquipiers, un mauvais match samedi soir.

“Durant une trentaine de minutes, nous n’avons pas été bons. Nous avons reçu des avertissements avec un coup-franc dangereux et un penalty concédé. Malheureusement, cela ne nous a pas servi de leçon”, rembobine celui qui a stoppé l’envoi de Van Driessche, peu de temps avant le but visiteur. “En match officiel, c’est le premier tir au but que j’arrête. Par contre, j’aurais préféré qu’il rapporte des points. Ma situation est comparable à celle d’un joueur qui marque… mais dont l’équipe s’incline.”

Hormis quelques rares interventions en première période, le portier du Tivoli a vécu une rencontre relativement calme. “En effet, je n’ai rien eu à me mettre sous la dent en deuxième mi-temps. C’est encore plus frustrant quand on connaît le résultat final. Mais je ne m’inquiète pas, cette mauvaise expérience nous servira pour la suite, c’est sûr.” La suite justement, c’est dès cette semaine avec la préparation du match de Stockay.

“Nous avançons dans la sérénité, la défaite doit nous faire progresser mais ne peut pas remettre en question tout ce qui a été réalisé jusqu’ici”

“Nous continuons d’avancer dans la sérénité. La défaite doit nous faire progresser mais ne peut pas remettre en question tout ce qui a été réalisé jusqu’ici. Samedi, nous étions tous déçus. Ceci dit, nous savons ce que nous valons”, reprend le gardien vert et blanc. “Rares sont les équipes, même les plus huppées, à ne pas connaître la défaite au cours d’un championnat.” Le tout, c’est de ne pas banaliser les revers. Et pour cela, Clément peut compter sur son environnement sportif.

En binôme avec Mathias Janssens

Aux côtés du coach des gardiens Manu Miraglia et de son acolyte Mathias Janssens, le numéro 23 de la RAAL se sent épanoui. “C’est un plaisir de prendre part aux entraînements de Manu. Partager ces séances avec Mathias est aussi un atout. C’est un véritable professionnel, toujours sérieux et appliqué. Oui, nous sommes concurrents sur le papier mais, au quotidien, nous sommes surtout coéquipiers. On forme un binôme très sain, où chacun sait se tirer vers le haut.”

On ne le dira jamais assez, le poste de gardien reste ingrat. Parce qu’il met souvent en compétition deux ou trois excellents joueurs pour une même place mais aussi parce que l’issue d’une bonne prestation peut parfois être cruelle. “C’est aussi pour ça qu’on choisit de devenir gardien”, sourit-il.

Dernières actualités