Ce lundi, les dirigeants ont convié la presse pour évoquer l’incertitude régnant autour des infrastructures sportives à l’aube de la saison 2018-2019. Salvatore Curaba en appelle à un partage équitable et respectueux des différents sites.
Cette année, après avoir signé une convention avec la ville de La Louvière et le club voisin de La Louvière Centre, l’équipe première de la RAAL évoluait dans l’antre mythique du Tivoli lors de ses joutes à domicile. Pour les entraînements, la meute devait slalomer entre le complexe Saint-Julien de Strépy-Bracquegnies, les infrastructures de Nivelles et le synthétique d’Ecaussinnes. Il en allait de même pour l’école de jeunes qui a connu une saison difficile sur le site bracquegnierois.
« En terme d’images, s’entraîner à Ecaussinnes ou Nivelles, comme ce fut le cas cette saison, n’est pas acceptable », lance Salvatore Curaba. « À Strépy-Bracquegnies, nous ne bénéficions d’aucune recette émanant de la buvette. Or, sans buvette chez les jeunes, le financement de la Wolves Academy est impossible. » Depuis six mois, le club a entamé des négociations avec la ville pour trouver une alternative. Des idées ont été proposées, en vain.
Des souhaits réalistes
Le président des Loups tient toutefois à nuancer son propos, en précisant que ce n’est pas le partage du terrain principal du Tivoli qui fait débat, à quelques mois de la nouvelle saison. « Nous insistons surtout sur les conditions d’entraînement de nos jeunes et de l’équipe première. Oui, nous savons que la RAAL est ambitieuse. Oui, nous savons que la RAAL progresse vite mais il devient nécessaire d’aboutir à un partage équitable et respectueux, basé sur des chiffres. »
Preuve à l’appui, le chef de meute a démontré que la formation louviéroise ne demandait pas l’impossible en souhaitant installer la Wolves Academy sur les terrains 2 et 3 du Tivoli. « Nos demandes ne sont pas abusives. D’autant que nous continuerons à partager le terrain principal avec nos voisins de l’URLC. Aujourd’hui, face à la situation présente, il y a énormément de frustration et de tristesse dans nos rangs. »
Et de conclure : « Nous rêvons d’un centre d’entraînement professionnel, nécessaire au bon développement de la RAAL. Si la Wolves Academy peut s’installer sur les pelouses annexes du Tivoli, nous en garantirons un entretien exemplaire. » Le message est lancé.
