À l’instar de ses coéquipiers, Quentin Louagé a esquissé un sourire en apprenant la probable reprise de la compétition à la mi-février. En ces temps troublés, le capitaine louviérois maintient le cap et garde la forme malgré tout.

La fin d’année est toujours une étape particulière pour Quentin Louagé. Non seulement le Loup s’apprête à souffler sa 27e bougie le 30 décembre 2020 mais, d’une manière générale, son quotidien est également animé par Saint-Nicolas et Noël.

Quentin, comment te portes-tu ?

• Aujourd’hui, tout va bien même si ça n’a pas toujours été le cas. Comme mes coéquipiers, je suis toujours un joueur au chômage économique. Avec le reconfinement, j’ai également été à l’arrêt au niveau professionnel. Tout s’est stoppé d’un coup, ça a été particulièrement compliqué. Heureusement, le boulot a repris dernièrement. En cette période de fêtes, c’est très rythmé.

« On n’arrête pas une minute. Par jour, rien que pour le boulot, je parcours plus d’une vingtaine de kilomètres à travers les rayons »

On rappelle, pour ceux qui l’ignorent, que tu bosses dans un magasin de jouets.

• Avec la réouverture des commerces il y a quelques semaines, le magasin a été pris d’assaut à l’approche de la Saint-Nicolas, de la Noël et des fêtes de fin d’année. On n’arrête pas une minute. D’ailleurs, ça me permet de maintenir la forme au niveau physique. Par jour, je parcours plus d’une vingtaine de kilomètres à travers les rayons. Ca complète le programme individualisé du préparateur physique.

Justement, où en es-tu au niveau de la condition physique ?

• Ca devient pénible de s’entraîner seul, de son côté. On essaie de trouver des alternatives pour garder la forme, pour toucher le ballon. Le football reste un sport collectif, les entraînements en groupe nous manquent.

En tant que capi’, as-tu encore des contacts avec le reste du groupe ?

• Oui, on prend toujours des nouvelles des uns et des autres. On a également un groupe WhatsApp où l’ont se tient informé de l’évolution des décisions sportives. On est à l’affût de la moindre actualité relative à la reprise de la compétition.

« Nous sommes des compétiteurs. On sait qu’il s’agira d’un demi-championnat. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur »

La saison blanche semble être évitée : une bonne nouvelle selon toi ?

• Oui, c’est une bonne chose. En tant que joueur, je ne peux pas imaginer rester à l’arrêt pendant une saison toute entière. Nous sommes des compétiteurs, nous voulons tous retrouver les terrains. Maintenant, on sait qu’il s’agira d’un demi-championnat. Nous n’aurons pas le droit à l’erreur. Nous devrons également nous adapter à un rythme différent de celui d’un championnat traditionnel.

Enfin, le 16e de finale de la Croky Cup se jouera sur le terrain.

• On risque sans doute de se passer de public mais il faut bien comprendre que, pour l’équipe, cette rencontre est le fruit de notre bon début de saison. C’est une récompense pour nous de nous mesurer à l’Antwerp, champion en titre, auteur d’une bonne saison en Pro League et exemplaire en Europa League. Physiquement, on sera sans doute moins affûté que les Anversois mais c’est un rêve de les défier.

Mario Cordisco